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Mise en place du plan de conservation
de la Chouette Chevêche

Un des habitats de la Chevêche
Photo © Yves David / LPO Île-de-France

 

Une première étude "Stratégies et politiques de conservation de la Chouette Chevêche en Ile-de-France" a été réalisée en 2002 par OGE, sous le pilotage du CORIF et avec un financement de la DIREN. Elle a permis la définition de trois zones pilotes pour la mise en place d'un plan de conservation :

  • La première, pauvre en Chevêches, est placée entre deux noyaux de populations connus et comprise dans l'emprise du Parc naturel régional du Vexin français (95). Les actions de conservation privilégieront l'amélioration des corridors écologiques entre les deux populations, notamment par l'optimisation des potentialités d'habitat.
  • La deuxième, en limite sud du PNR et en contexte péri-urbain (pôle de Cergy-Pontoise 95), est habitée par la Chevêche. Les objectifs de préservation devront intégrer les exigences de l'espèce dans les documents d'aménagement et les programmations de trame verte, ainsi que, le cas échéant, sur la préparation d'habitats de substitution.
  • La troisième, plus riche en Chevêches, est située dans le quart NO des Yvelines, entre Mantes-la-Jolie et Houdan. Dans ce contexte rural, les actions conservatoires s'attacheront à pérenniser les populations par une gestion appropriée des habitats.

Le travail de terrain, débuté en 2005 sur la zone pilote des Yvelines a d'abord porté sur une analye fine de l'habitat et sur les mesures de restautation à mettre en place. Ces derniers peuvent passer par la mise en oeuvre de mesures agro-environnementales (MAE), financés via dans la région par le PRAIRIE (Programme Régional Agricole d'Initiative pour le Respect et l'Intégration de l'Environnement.

Ainsi, depuis 2008, le CORIF anime le programme PRAIRIE-Chevêche-78 dans la zone des Yvelines. Il comporte cinq mesures permettant l'implantation de couverts enherbés et deux pour l'amélioration des sites de nidifications.

L’animation a aussi commencé avec une première formation sur les haies en 2010 et une seconde sur les mares en 2011. Notre PRAIRIE a aussi fait des émules avec des programmes similaires développés par les PNR du Vexin français et de la Haute Vallée de Chevreuse, ou par la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne.

Un recensement standardisé et régional de la Chevêche d'Athéna en Île-de-France

L'année 2010 est la première année de mise en place du recensement francilien de la Chevêche d'Athéna. Son objectif est d'effectuer un inventaire, standardisé et reproductible, sur l'ensemble de la région, de façon à permettre de réelles comparaisons entre les zones d'études.

Ce recensement a été proposé aux différents membres du réseau Chevêche Île-de-France lors de la dernière réunion annuelle du réseau. Avec l'avis de M. Julliard (M.N.H.N.), le recensement est effectué par commune. L'échelle de la commune est compatible avec les limites géographiques régionales, et permet d'éviter les problèmes inhérents aux inventaires par carré. La commune est une unité administrative cohérente au développement des mesures de protection (comme le programme PRAIRIE). Dix points d'écoute sont réalisés par commune afin de standardiser le recensement, de le rendre reproductible et comparable. Mais pour maximiser le nombre de contacts, le recensement a été surtout orienté sur des communes "favorable" à l'espèce. La définition du caractère favorable des communes franciliennes a été réalisée grâce à une modélisation de la niche écologique de la Chevêche. Les communes favorables à la Chevêche ont été "prédites" en combinant des variables environnementales et les connaissances sur la répartition de l'espèce (Carte 1).

En 2011, au cours du recensement standardisé régional, 43 chevêches d’Athéna ont été contactées sur 38 sites de 22 communes différentes. Parmi elles, les observateurs ont pu distinguer quatre couples, neuf femelles isolées et 17 mâles chanteurs. Le nombre d’individus contactés et de sites de présences a fortement diminué entre 2010 et 2011 : de   -37 % pour les chevêches (68 individus contactés en 2010) et de –38 % pour les sites de présence (61 sites de présence relevés en 2010. Le nombre de communes où l’espèce a été observée, est passé, lui, de 38 % (24 communes sur 64) à 31 % (22 communes sur 71) entre les deux années. Par conséquent, même dans les communes où l’espèce a été recensée, les effectifs observés et le nombre de sites de présence étaient moins nombreux en 2011.

Un grand Merci aux observateurs.