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Quel est ce gros oiseau bossu avec des pattes d’alien ? Tout noir, un front blanc… plouf !

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Repro Chevêche

Reproduction de la Chouette chevêche en nichoirs

La Chouette chevêche :
un oiseau bien étudié...

Parallèlement à l'étude
(et l'encouragement)
de sa nidification par le GEC-78,
la Chouette chevêche fait l'objet d'autres attentions.

Au Corif, quatre groupes locaux travaillent sur le sujet : GEC-78, VBS, GLR, PF2 (en savoir plus sur les groupes locaux du Corif). Ils effectuent chaque année des recensements, posent des nichoirs, protègent, informent. C'est aussi le cas de plusieurs autres associations : Nature Essonne, l'ANVL, le CPN de la Vallée du Sausseron...

David Sève effectue le baguage évoqué ci-contre dans le cadre d'un programme personnel de baguage (c'est comme cela que ça s'appelle, c'est le terme CRBPO*, même si plusieurs bagueurs participent) débuté en 1993 par Patrick Lecomte, poursuivi par Laurent Frébet à partir de 2000. Muriel Penpeny le dirige depuis 2005. Quatre personnes travaillent conjointement dans ce cadre : Muriel Penpeny qui bague les Chevêches du Val-d'Oise, Patrick Mulot dans le 77 et 91, David Sève dans le 78, et J.-M. Lapios qui apporte ses connaissances et expertises dans ce domaine particulier qu'il connaît très bien.

Ce travail d'équipe fait à un niveau régional, à une échelle spatiale intéressante, sur des milieux péri-urbains différents, et sur une longue durée (14 ans) est essentiel pour une étude de qualité sur cet oiseau.

*Centre de Recherche par le Baguage des Populations d'Oiseaux (ex Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d'Oiseaux), Muséum National d'Histoire Naturelle

Plus de sites occupés,
moins bonne reproduction

Le GEC-78 (un des groupes locaux du Corif) recense et étudie la population locale de la Chouette chevêche dans le quart nord-ouest des Yvelines.

Sur 51 communes rurales prospectées en 2007, 140 sites occupés par l'espèce ont été dénombrés (par la méthode de la repasse) au cours de la saison de reproduction (114 sites occupés en 2006, répartis sur 44 communes).

Conserver

Cette population locale constitue "le réservoir naturel" que nous nous efforçons de conserver et consolider par la mise en place de nichoirs. Le nombre de sites occupés en nichoirs progresse régulièrement, passant de 12 en 2004, à 21 en 2005, puis 23 en 2006, pour arriver à 28 cette année.

Le bilan qualitatif de la reproduction en nichoirs est un peu moins bon que l'année passée, avec 2,67 jeunes à l'envol par couple nicheur (n=28), contre 3,13 en 2006 (n=23).

La mortalité globale des pullis est importante (18 constatés + 3 estimés = 21 sur 96 à la naissance, soit 21,8 %). Sur ces 21 pullis disparus, 17 traduisent directement la difficulté des adultes à élever leur nichée, au fur et à mesure de la croissance des poussins.

La météo, bien qu'excessivement pluvieuse à partir de la fin du mois de mai 2007, ne semble pas avoir joué un rôle prépondérant dans la mortalité des pullis en cours de croissance (en comparaison des résultats 2006).

Qualité du territoire

Au cours des années à venir, nous continuerons à étudier les résultats de la reproduction en nichoirs, pour cerner au mieux les difficultés rencontrées par la Chevêche et notamment celles liées à la qualité des territoires occupés par l'espèce dans notre région.

Une pression de baguage régulière, exercée tout au long de l'année, grâce à la présence nouvelle d'un bagueur résidant localement, est de nature, également, à nous apporter des éléments de connaissance complémentaires tout à fait intéressants.

 

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