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Enquête Moineaux domestiques à Paris

Les résultats

Les résultats de l'enquête moineaux portant sur les années 2003 à 2016 ont été annoncés lors d'une conférence à l'Hôtel de ville de Paris le 18 septembre 2017.

Des milliers de données recueillies par des bénévoles et étudiées avec le concours du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, il ressort plusieurs constatations qui seront étudiées à plus long terme, puisque l'enquête continue et est complétée par un suivi de colonies (voir menu de gauche).

Situation actuelle

Davantage de moineaux dans l'est de Paris
Le bilan fait en 2007 montrait de grosses différences de densité selon les quartiers. Il y a beaucoup plus de moineaux dans l'est de Paris et en particulier à sa périphérie, il y en a nettement moins dans un quart ouest. Cette différence persiste en 2016 mais l'écart s'est nettement resserré.

Il semble qu'il y ait une relation entre le prix du mètre carré immobilier et la densité de moineaux. Il est possible que dans les quartiers les plus riches, mieux entretenus, il y ait moins de trous dans les immeubles pour nicher, moins de déchets pour se nourrir, moins "d'herbes folles" (et donc moins d'insectes pour nourrir les jeunes en particulier).

Evolution 2003-2016

Nous avons pu faire plusieurs constatations concernant la présence des moineaux domestiques à Paris, parfois évidentes, parfois surprenantes :

  • Le Moineau domestique préfère les bâtiments dans lesquels il trouve accès à des cavités pour la nidification : interstices dans les murs entre des pierres, autour de bâtis de fenêtres, dans des trous d’aération, sous des gouttières, derrière des parements décoratifs...
  • La présence de végétation basse et de quelques arbres semble beaucoup influer sur l'abondance des moineaux.
  • Il apprécie bien évidemment les espaces verts où il profite à la fois des conditions d'habitat favorables (végétation basse, arbres, arbustes, sable parfois où il aime prendre des bains) et de nourrissage des promeneurs.
  • Sur certains sites où aucun moineau domestique n'a été signalé, des pigeons domestiques eux l’ont été ; on peut donc penser que leurs exigences biologiques sont différentes.

Avec quatorze années d’observation (2003-2016), nous avons maintenant assez de recul (et assez de données) pour établir une évolution.

Si les cinq premières années avaient permis de constater une certaine stabilité sur l’ensemble de la capitale (avec de forts reculs dans les XIe et XVe arrondissements), nos observations mettent aujourd’hui en évidence une forte diminution de la population de Moineau domestique dans Paris. Entre 2003 et 2016, la chute des effectifs est de 73% : trois moineaux sur quatre ont disparu du paysage parisien en 13 ans.

Cette évolution correspond à une baisse de 10% des effectifs chaque année. Avec un retard d'une bonne décennie, les moineaux parisiens subissent le même sort que leurs collègues des autres grandes villes européennes.

La suite de l'enquête après 2017

Ces constatations nous ont amenés à poursuivre l'enquête après 2017 afin de mesurer l'évolution sur un plus long terme.

De plus, afin de mieux connaitre l'évolution des colonies de moineaux, un suivi et une étude sur les conditions de développement de ces colonies a été lancée en 2018. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant dans le menu de gauche.